Le nettoyage du métal (plomb et cuivre) fut effectué par microbillage, c'est un sablage sans sable !
La préparation du support a été faite, sur le plomb, sur une couche de vernis gras à faible viscosité, et sur cuivre avec une couche d'epoxy-polyamide. Ces deux produits ont été nécessaires pour que la mixtion 24 heures puisse être déposée.
La pose de la feuille d'or a du être faite dans les vingt-quatre heures qui suivaient la pose de la mixtion. L'or a un titre de 980 millième, 23,5 carats, 23 g les 1000 feuilles, soit une épaisseur de 0,2 µm. Les feuilles mesurent 84 mm carré. Il a fallu 550 000 feuilles, soit 12,6 kg d'or pour l'ensemble; L'unification de la surface se fait avec un pinceau de poils de putois et le matage à la gélatine.
Le dôme fait donc 3520 m2. Chaque feuille d'or fait 0.00229 gramme. Il a fallu 22000 carnets de 25 feuilles. Ce qui fait en fourniture or : 330 000 euros TTC (vrai en 1989 pour le tarif !).
On regrette que la partie en zinc du dôme n'ai pas été stabilisée par une couche de vernis. Cela aurait évité les coulures d'oxyde de zinc sur la partie dorées. On les aperçoit nettement sur cette photo prise par temps de pluie.
La protection de la dorure est assurée par trois couches de teinte dure composée de vernis gras extra dur (résine formophénolique et huile) additionné d'un mélange d'ocre jaune et de blanc de plomb.
Suite à une remarque d'un lecteur : la protection de la dorure n'est pas un vernis appliqué sur la dorure, mais sous l'or. Il n'y a aucune protection sur l'or.
L'erreur qui avait été faite lors de la dorure précédente avait été de vernir la réalisation, car avec les variations de température, le vernis s'était craquelé, et finalement l'or est parti par plaque. En 10 ans, il ne restait plus rien de la dorure.
Quelques exemples de dorures célèbres ici.